L’une des forces de la bioinformatique est de prédire. En particulier, l’existence d’un gène sur un chromosome ou encore la structure d’une protéine peuvent être révélées grâce à des programmes. Mais la bioinformatique a aussi ses limites. Voici l’histoire de la ghréline et de l’obestatine, 2 protéines qui jouent un rôle clé dans la régulation de notre appétit.
SETMAR: Gène que l’homme et les grands singes ont probablement acquis d’un organisme marin, il y a quelques dizaines de millions d’années. Ce gène code pour une protéine qui joue un rôle important dans l’intégrité de notre génome.
RPL39L: Gène codant pour une protéine du ribosome qui est spécifique aux cellules germinales mâles. Cette protéine est impliquée dans le contrôle qualité de la synthèse des protéines. Ce ribosome particulier est nécessaire à la formation des spermatozoïdes et à la fertilité masculine.
LZTFL1: une variation dans ce gène est associée avec un risque accru de détresse respiratoire parmi les patients COVID-19 (seulement chez les Caucasiens).
Groupe de gènes (50’000 pb) que nous avons hérités de l’Homme de Néandertal il y a environ 40’000 à 60’000 ans. Ce groupe de gènes est associé avec un risque d’avoir une grave insuffisance respiratoire lors d’une infection par le coronavirus SARS-CoV-2.
HMCES: Gène codant pour une protéine qui permet de préserver l’intégrité du génome en favorisant une réparation sans erreur de l’ADN au moment de sa réplication.
CCR5 : Gène codant pour un récepteur à une cytokine. Certaines versions du gène sont associées avec une résistance à l’infection par le virus du SIDA.
RHO: Gène impliqué dans la vision nocturne.
CRBN: Gène codant pour une protéine impliquée dans le développement du cerveau, des vaisseaux sanguins et des membres. Cette protéine peut lier la thalidomide, une drogue qui a été prescrite aux femmes enceintes à la fin des années 50.