L’une des forces de la bioinformatique est de prédire. En particulier, l’existence d’un gène sur un chromosome ou encore la structure d’une protéine peuvent être révélées grâce à des programmes. Mais la bioinformatique a aussi ses limites. Voici l’histoire de la ghréline et de l’obestatine, 2 protéines qui jouent un rôle clé dans la régulation de notre appétit.
SETMAR: Gène que l’homme et les grands singes ont probablement acquis d’un organisme marin, il y a quelques dizaines de millions d’années. Ce gène code pour une protéine qui joue un rôle important dans l’intégrité de notre génome.
LZTFL1: une variation dans ce gène est associée avec un risque accru de détresse respiratoire parmi les patients COVID-19 (seulement chez les Caucasiens).
Groupe de gènes (50’000 pb) que nous avons hérités de l’Homme de Néandertal il y a environ 40’000 à 60’000 ans. Ce groupe de gènes est associé avec un risque d’avoir une grave insuffisance respiratoire lors d’une infection par le coronavirus SARS-CoV-2.
HMCES: Gène codant pour une protéine qui permet de préserver l’intégrité du génome en favorisant une réparation sans erreur de l’ADN au moment de sa réplication.
CCR5 : Gène codant pour un récepteur à une cytokine. Certaines versions du gène sont associées avec une résistance à l’infection par le virus du SIDA.
RHO: Gène impliqué dans la vision nocturne.
CRBN: Gène codant pour une protéine impliquée dans le développement du cerveau, des vaisseaux sanguins et des membres. Cette protéine peut lier la thalidomide, une drogue qui a été prescrite aux femmes enceintes à la fin des années 50.